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La 3e édition du Trophée du Maître d'Hôtel est lancée (France)

Le 13 janvier dernier, Denis Férault, fondateur et président du Trophée du Maître d’Hôtel, a annoncé l’ouverture officielle du plus beau concours de l’Art du service et de la table.

La 3e édition du Trophée du Maître d'Hôtel est lancée (France)

Le 13 janvier dernier, Denis Férault, fondateur et président du Trophée du Maître d’Hôtel, a annoncé l’ouverture officielle du plus beau concours de l’Art du service et de la table.

Catégorie : Europe - France - Évènements - Agenda
Article rédigé par Sarah Sergent le 20-01-2020


Des professionnels au service du collectif

A l’origine de ce trophée, cinq hommes passionnés : Denis Férault, MOF, Denis Courtiade, directeur du restaurant Alain Ducasse au Plaza Athénée, Hervé Parmentier, directeur du restaurant Pierre Gagnaire, Stéphane Trapier, directeur de salle chargé de l’exploitation de La Tour d’Argent, et Patrick Chauvin, MOF. Tous chérissent l‘excellence et soulignent l’esprit de fraternité qui domine ce concours.
 

Serge Schaal, un parrain prestigieux

Serge Schaal est propriétaire et directeur du restaurant La Fourchette des Ducs à Obernai. Élu « Meilleur directeur de l’année 2019 » par le Gault & Millau, cet ancien ingénieur en géophysique est là pour témoigner que la passion peut motiver un autodidacte à donner le meilleur de lui-même : « J’ai changé de voie par amour des gens ».
Si on lui demande ce qu’il attend d’un candidat prétendant au trophée : « Un savoir-être, une technique à la hauteur et un petit plus que ses concurrents n’auront pas ».
 

Quelques dates à retenir

Les candidats de cette troisième édition pourront déposer en ligne, dès maintenant, leur dossier d’inscription, et ce jusqu’au 1er juin, en vue d’être sélectionnés pour la demi-finale. Au 1er juillet, les noms des personnes retenues seront dévoilés, tout comme les sujets des épreuves à venir. La demi-finale aura lieu le 5 octobre, au lycée Albert de Mun à Paris.
Quant à la finale, elle se jouera le 23 janvier 2021, à Lyon, durant le Salon Mondial de la Restauration et de l’Hôtellerie (SIRHA).

Cette année, le concours s’ouvre à l’international : à Bruxelles et à New-York. Les demi-finales y seront organisées entre septembre et novembre.
 

Qui peut s’inscrire ?

Les maîtres d’hôtels, les assistants maîtres d’hôtels, les intendants, les chefs de rang, les sommeliers, etc. Il n’est pas nécessaire de travailler dans un restaurant étoilé ou dans un palace pour participer. On peut être salarié ou à son compte. Il n’existe pas de restrictions particulières outre l’âge minimum de 25 ans.
 

Comment s’inscrire ?

Les candidats devront réunir un CV, une lettre de motivation, et une vidéo dans laquelle ils devront répondre à la thématique « Fidélisation et transmission ».
« Le problème de la fidélisation concerne aussi bien les employés que les clients, précise Denis Férault, d’où ces deux questions, comment garder un bon élément au sein de son établissement et comment s’attacher une clientèle aujourd’hui volatile ? ».

Le sujet de la transmission touche la notion de partage avec les clients. Plus que de savoir partager un savoir-faire, il s’agit de partager un savoir-être, et de partager des valeurs. « Une des valeurs qui nous est chère et qui l’est aussi de plus en plus aux yeux des clients d’aujourd’hui, c’est notre responsabilité face aux enjeux écologiques, insiste Denis Férault. Les membres de notre profession doivent témoigner d’actions concrètes, à savoir comment ils proscrivent l’utilisation du plastique sur leur lieu de travail, comment ils traitent les déchets des cuisines, comment ces déchets peuvent être réutilisés pour produire de l’énergie, etc. ».
 

Des ateliers aussi formateurs que révélateurs de talents

Les candidats qui iront à la demi-finale, participeront à différents ateliers autour de l’art du service, le savoir-être, la culture professionnelle, la sommellerie et les boissons, les cocktails et le café.

Ces ateliers ont été conçus par Claire Sonnet, directrice du restaurant Le Louis XV à l’Hôtel de Paris à Monaco, Antoine Petrus, MOF et directeur général de Taillevent, Olivier Bilkao, directeur du restaurant Le 39 V à Paris, Philippe Rispal, responsable de la restauration à l’Institut Paul Bocuse, et Sébastien Bove, responsable du pôle Formation de Malongo, marque partenaire entre autres, de l’événement. Tous ces ateliers, animés avant toute chose par la bienveillance de leurs intervenants, ont un double objectif : évaluer les candidats tout en leur permettant d’accroître leurs compétences.

Les finalistes ensuite se distingueront lors d’autres ateliers autour de l’art du service, l’art de la table, l’art du cocktail, l’art des accords, plus un cinquième atelier dont le thème sera dévoilé ultérieurement.
 

Le Jury

Le jury est constitué de professionnels et de clients qui ont souhaité faire partie de l’aventure. Parmi ces professionnels, il y a Elsa Jeanvoine, la lauréate 2017, et Benoît Brochard, le lauréat 2019.

Elsa est maître d’hôtel, en hiver, à L’Azimut à Courchevel, et durant la belle saison, à L’Auberge de la Poutre, à Bonlieu, deux restaurants appartenant au chef François Moureaux. Le premier établissement cité a d’ailleurs obtenu sa première étoile en 2010.
« L’atelier que j’ai préféré : le flambage ! se souvient-elle. Ce concours en tout cas m’a permis de découvrir en grand ce qui se fait ailleurs. Et si je suis ravie d’avoir intégré le jury, c’est parce que je suis sûre que le fait de communiquer sur nos métiers peut susciter des vocations ».

Benoît, lui, a travaillé pendant deux ans et demi au restaurant Pierre Gagnaire avant de partir au Bon-Bon à Bruxelles. Il salue toutes les bonnes énergies reçues durant ce concours.
 

Des lots d’exception

Le Trophée d’Or remportera un voyage à New-York, le Trophée d’Argent, un week-end gastronomique à Londres, et le Trophée de Bronze, un week-end gastronomique à Paris. Les lauréats recevront également des couteaux, des bouteilles de prestige, etc.
 

Un métier en pleine mutation

« Les critiques culinaires font aujourd’hui, de plus en plus de commentaires sur la qualité du service, fait remarquer Denis Férault. Il était temps, car il y a des lieux où l’on mange très bien mais où le service ne suit pas ! Toute la difficulté d’un Maître d’Hôtel est de maîtriser à la fois la technique - de la maîtriser si bien qu’elle doit être transparente pour le client -, et la psychologie du client.

S’ajoute à cela la nécessité d’innover. En effet, les clients se lassent vite et ont sans cesse besoin d’être surpris, tant au niveau des yeux, du contact humain que du palais. Le Maître d’Hôtel doit également savoir accueillir de mauvaises critiques, y compris si elles ne sont pas toujours fondées, car à moins d’une faute de la part du restaurant, l’expérience reste subjective. Quoi qu’il arrive, il doit se tenir prêt à toute éventualité ».

« L’innovation passe par exemple par le changement des uniformes. Il faut oser ! poursuit, Denis Férault. Dans l’école hôtelière où j’enseigne, j’ai fait changer toutes les tenues, car j’avais vraiment l’impression de faire concurrence aux pompes funèbres ! Un peu de couleur ne nuit en aucun cas à l’étiquette et le personnel d’un restaurant doit être fier de porter le vêtement qui va l’identifier auprès des clients ».

Benoît Brochard est le parfait exemple du Maître d’Hôtel 2.0 ! Avec son costume bleu électrique, sa cravate rouge et ses baskets d’un blanc immaculé, il transmet immédiatement l’image d’une personne dynamique et chaleureuse. Il confie : « Les codes de l’hôtellerie sont stricts et respectables en l’état, mais rien n’empêche de les dépoussiérer un peu ! Pour ma part, j’ai toujours tenu tête à mes responsables sur la question du relationnel client. Moi, je considère les clients comme des amis. Je me sens proche d’eux et par conséquent je donne toujours plus. Il n’y a rien de plus important que l’alchimie qui se créé. Ils ont ainsi confiance, ils lâchent prise et profitent pleinement de toute la magie du moment. Et ils reviennent ! ».

Elsa surenchérit : « Si la technique nous fait grandir professionnellement, on ne travaille bien qu’avec le cœur ».

A propos de l'auteur

Sarah est journaliste et photographe, spécialiste du tourisme et de l'industrie du luxe.


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