Le Journal des Palaces
  



Melvin I Z Melvin,
Directeur de l’Hôtel Maya (Kuala Lumpur)

Interview réalisé le 8 décembre 2005 par Sonia Taourghi

A l’occasion de l’ILTM, qui se déroulait du 5 au 8 décembre 2005 à Cannes, I Z Melvin, Directeur de l’Hotel Maya à Kuala Lumpur, a bien voulu répondre à nos questions. Il nous donne les clés de sa stratégie, ainsi que sa définition d’un hôtel de luxe.
Journal des Palaces : I Z Melvin, l’Hotel Maya est un établissement récent et très design. Et pourtant vous le présentez comme un hôtel à l’ambiance très « zen ». Que pouvez vous me dire sur sa conception et l’esprit dans lequel elle a été entreprise ?
I Z Melvin : L’Hotel Maya a ouvert le 3 septembre 2005. Il fut un hôtel traditionnel jusqu'au mois de janvier 2005. C’est à ce moment là que nous avons décidé de le fermer pour rénovations. Au final, presque 12 millions de dollars pour réduire le nombre de chambres, de 280 chambres à 207. Il y déjà beaucoup de chambres à Kuala Lumpur, nous préférions donc décroître la capacité pour offrir des chambres plus grandes. Cela nous permet de nous différencier, et proposer ainsi 107 suites et 100 chambres.

JDP : Avec ce type d’hôtel urbain, quelle clientèle visez vous ?
IZM : Nous sommes le seul hôtel de la ville à offrir un tel confort. Bien sûr ce ne sont pas les hôtels qui manquent, mais ils sont bondés. Pour notre part, nous accueillons des voyageurs d’affaires, des familles, des groupes d’amis… Ils peuvent tous profiter de Kuala Lumpur, et ensuite apprécier se retrouver dans la quiétude et l’atmosphère relaxante de l’Hotel Maya. Voilà tout le concept derrière le développement de l’hôtel.

JDP : Plus précisément…
IZM : Aujourd’hui, de plus en plus de voyageurs descendent dans les Boutique Hotels malaysiens. Et pas « boutique » en termes de nombre de chambres réduits, mais plus en rapport au standard de qualité de services mis en place. A l’Hotel Maya, les clients peuvent s’enregistrer à n’importe quelle heure de la journée, ils trouveront toujours quelqu’un pour les accueillir, par exemple.

JDP : Alors il y a une tendance en ce moment, qui consiste à être plus proche de la nature. Le Maya est un hôtel urbain. Comment gérez vous ce manque de végétation alentour ?
IZM : A Kuala Lumpur, tous les hôtels mettent de la « nature » partout… mais à l’extérieur de l’hôtel. Pour notre part, nous voulions importer la « Nature » à l’intérieur de l’hôtel. Nous avons ainsi créer un paysage, de sorte que lorsque les clients arrivent, ils font face à la Nature. Ce n’est donc pas uniquement le plaisir des yeux, mais également toute une atmosphère qui habite les chambres. Cela apporte de la simplicité à l’endroit. Comme un sentiment de bien-être familier. Et lorsque vous ressentez cela, c’est simple, vous n’avez pas à y penser.

JDP: Tout le monde semble se demander ce qu’est le Luxe. En quoi estimez vous que le Maya est un hôtel de luxe ?
IZM : Beaucoup d’entrepreneurs pensent plus à construire des hôtels onéreux, qu’au service. Alors que dans le luxe, le plaisir est l’aspect le plus important, parce que les technologies de pointe et la beauté matérielle ne remplacent pas le contact humain. Ici nous avons 300 collaborateurs pour 270 chambres. C’est le ratio le plus haut de la ville. Nous voulons donner au client l’attention qu’il mérite et qu’il attend de nous. Lorsque vous voyagez, vous avez besoin d’être chouchoutés. Pour moi, le Luxe, c’est apporter le meilleur service. Lorsque les gens reviennent parce qu’il ont apprécier nos attentions, c’est du Luxe.

Interview réalisé le 8 décembre 2005 par Sonia Taourghi



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