Deloitte - Observatoire de l'hôtellerie française - Février 09 (France)
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Deloitte - Observatoire de l'hôtellerie française - Février 09 (France)
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Catégorie : Europe - France - Économie du secteur -
Chiffres et études
Ceci est un communiqué de presse sélectionné par notre comité éditorial et mis en ligne gratuitement le 06-04-2009
La tendance baissière s’accentue pour les 4 étoiles
Janvier avait donné le ton. En février la tendance baissière se confirme et se renforce sur l’ensemble des territoires pour l’hôtellerie 4 étoiles. Des baisses particulièrement prononcées de RevPAR sont relevées dans les hôtels 4 étoiles de Paris et de la Côte d’Azur, avec des chutes de plus de 30%. Note positive dans le contexte actuel, les catégories 2 étoiles et économique parviennent à maintenir leur chiffre d’affaires hébergement en Province et en Ile de France (hors Paris). Si ces hôtels affichent tout de même des baisses de fréquentation, celles-ci restent moins prononcées que sur les autres catégories.
Les difficultés rencontrées en début d’année se renforcent en février pour l’hôtellerie 4 étoiles. Ce segment affiche les plus forts reculs de recettes hébergement. La Capitale est particulièrement affectée avec une chute de près de 35% de RevPAR. La famille 4 étoiles supérieur est la plus touchée avec une baisse de la recette moyenne par chambre louée (RMC) de 21% conjuguée avec un recul de 28% du taux d’occupation (TO). Ces chiffres sont toutefois à remettre en perspective avec les fortes hausses réalisées ces dernières années.
La Côte d’Azur accuse également le coup, ainsi que Toulouse, Montpellier et Marseille, villes dans lesquelles les baisses de chiffre d’affaires hébergement sont supérieures à 20%. Ces marchés sont pénalisés par un recul cumulé de l’occupation et du prix moyen.
Au mois de février, l’hôtellerie 3 étoiles enregistre des performances en baisse également, mais contrairement aux hôtels 4 étoiles, ces reculs ne s’amplifient pas et restent dans les mêmes tendances que le début d’année.
Paris affiche les plus forts reculs de recettes hébergement. En Ile de France (hors Paris), la fréquentation baisse dans les mêmes proportions que dans la capitale alors que les prix moyens se maintiennent.
La catégorie 2 étoiles résiste en Province et en Ile de France (hors Paris). Ce marché est moins sensible à la défection de la clientèle internationale et la clientèle de séminaires. De plus, il capte une nouvelle clientèle plus sensible à son budget de déplacement. La demande se rétracte tout de même légèrement mais dans une moindre mesure par rapport aux établissements 3 et 4 étoiles.
Quelques villes ont le rare privilège d’afficher des croissances de fréquentation : Amiens, Angers, Reims et Rennes. Globalement, cette catégorie réussit à maintenir voire à faire progresser, selon les villes, ses prix moyens.
La Capitale ne bénéficie pas de cette tendance et accuse un recul de 7% environ du chiffre d’affaires hébergement.
L’hôtellerie économique enregistre des performances satisfaisantes avec un maintien de la fréquentation et un prix moyen en légère progression. Ainsi, les hausses de RevPAR s’échelonnent de 2% pour Nantes à près de 14% pour Rouen.
Seules Montpellier et Grenoble se distinguent par une baisse de la demande qui n’est pas compensée par la croissance des prix moyens.
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