MKG Hospitality: Activité hôtelière au mois de juillet 2009 : La saison estivale moins fortement impactée par la crise (France)
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MKG Hospitality: Activité hôtelière au mois de juillet 2009 : La saison estivale moins fortement impactée par la crise (France)
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Catégorie : Europe - France - Économie du secteur -
Chiffres et études
Ceci est un communiqué de presse sélectionné par notre comité éditorial et mis en ligne gratuitement le 06-08-2009
• A partir des données récoltées quotidiennement auprès de 2 000 hôtels en France, soit plus de 200 000 chambres analysées toutes catégories confondues, l’observatoire de MKG Hospitality relève, pour le mois de juillet, un recul du Revenu par chambre disponible (RevPAR) de -6,3%. Bien que le résultat soit toujours négatif, cette baisse est la moins forte enregistrée sur l’ensemble de l’année 2009 (-8,8% de janvier à juillet 2009).
• Si les taux d’occupation restent nettement orientés à la baisse, les prix moyens toutes catégories confondues sont demeurés stables, situation qui tranche avec les tendances observées depuis le début de l’année. En particulier, le segment 4*, tiré notamment par les résultats des établissements très hauts de gamme, a connu un recul limité de son prix moyen au regard des résultats enregistrés depuis le début de l’année. En revanche, s’adressant à une clientèle plus domestique, l’hôtellerie moyen de gamme a consenti des baisses de prix moyen afin de limiter l’érosion de son taux d’occupation.
• L’hôtellerie parisienne s’est relativement bien comportée en juillet et a su faire face à la baisse de la clientèle étrangère constatée sur l’ensemble de l’Hexagone. Des effets de change, pour la clientèle britannique par exemple qui a vu la livre sterling se déprécier face à l’euro, ont pu s’ajouter aux effets de la crise. Le taux d’occupation enregistré reste néanmoins supérieur à 80%. La baisse des prix moyens en juillet est moindre que celle enregistrée les mois précédents. Le RevPAR s’inscrit toujours en recul (-5,6% en résultat mensuel) mais de manière nettement moins accentuée que sur le début de l’année 2009 (-13,1% au cumul de janvier à juillet). Avec une moindre pression de la demande et face à des plus prix attractifs dans les établissements de Paris intra muros, l’hôtellerie d’Ile-de-France (hors Paris) connaît un mois de juillet plus difficile avec un taux d’occupation en chute de près de 8 points.
• La province continue d’afficher des évolutions moins négatives que la moyenne nationale. Sur le mois de juillet, la baisse de RevPAR n’atteint que -4,9%. Les hôtels du littoral, en particulier ceux situés sur la Côte d’Azur, ont réussi à porter l’hôtellerie de province. En effet, l’hôtellerie de chaînes des départements du Var et des Alpes-Maritimes enregistre une hausse de 1,2% de son RevPAR. L’hôtellerie haut de gamme de l’agglomération niçoise s’est particulièrement bien illustrée, avec un RevPAR en hausse de 6%.
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