MGK Hospitality: Coup d’arrêt brutal dans un ciel qui s’éclaircissait (France)
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MGK Hospitality: Coup d’arrêt brutal dans un ciel qui s’éclaircissait (France)
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Catégorie : Europe - France -
Ceci est un communiqué de presse sélectionné par notre comité éditorial et mis en ligne gratuitement le 21-04-2010
Grâce aux données relevées quotidiennement par MKG Hospitality auprès des
établissements hôteliers, il apparait clairement que les hôtels proches des aéroports
et les établissements de centre ville dépendant de la clientèle internationale subissent
actuellement un lourd préjudice.
En ne se fondant que sur l’activité hôtelière autour des aéroports parisiens, on constatait depuis le mois de mars une
reprise progressive de l’activité hôtelière. La montée en puissance s’accélérait encore début avril avec des chiffres significatifs
à la veille de la fermeture du ciel européen : les taux d’occupation des hôtels autour des plates-formes de Roissy
et d’Orly avaient des croissances à deux chiffres par rapport à l’année déprimée de 2009. Ces performances étaient
alimentées naturellement par le retour des voyageurs internationaux et les premiers départs de Pâques.
La fermeture de l’espace aérien européen le jeudi 15 avril a provoqué un surcroît d’activité sur les deux journées de
jeudi et vendredi dans les hôtels en bordure des aéroports, compensant les annulations des clients qui n’ont pu atteindre
leur destination.
A partir de samedi 17 avril, l’impact négatif des annulations de voyages, des reports de séjours et des réunions d’affaires
se fait sentir de plus en plus cruellement, particulièrement autour de Roissy, qui perd 13 points de taux d’occupation par
rapport à la même période de 2009, déjà touchée par les effets de la crise.
Au fil des jours, la perte d’activité se creuse de façon dangereuse, mettant en péril le début de reprise observée depuis
un mois en France. Les hôtels de centre ville, notamment dans les grandes métropoles d’affaires comme Paris, font état
d’une série d’annulations de l’ordre de 20 à 30 % du planning des voyages individuels et surtout des séminaires, qui
casse le mouvement positif.
Alors que les autorités publiques se mobilisent autour des compagnies aériennes et des tour-opérateurs pour estimer les
pertes et trouver des mesures compensatoires, l’hôtellerie française est oubliée du dispositif alors qu’elle subit de plein
fouet les dégâts collatéraux.
L’inorganisation syndicale au niveau des entreprises hôtelières empêche aujourd’hui la profession de faire entendre sa
voix et de participer comme il le faudrait aux réunions de crise.
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