HRS: Dernières tendances du tourisme d’affaires face à la crise.
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HRS: Dernières tendances du tourisme d’affaires face à la crise.
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Catégorie : Europe - Économie du secteur -
Chiffres et études
Ceci est un communiqué de presse sélectionné par notre comité éditorial et mis en ligne gratuitement le 17-11-2008
La Crise Financière va-t-elle avoir un impact sur les voyages d’affaires ? Les entreprises sont-elles tentées de réduire leurs dépenses ? Quelles sont les mesures qui vont être prises et quelle sera leur ampleur?
À Quelques Jours du Salon Evp (Espace Voyages Professionnels) HRS, Leader Européen de la Réservation
d’hôtel en ligne , a interrogé ses clients professionnels pour en savoir plus
Sondage réal isé en ligne du 13 au 27 octobre auprès de 200 clients HRS (sociétés et hôtels ) ayant spontanément répondu aux 13 ques t ions posées
Des résultats attentifs mais pas fatalistes !
Du point de vue des sociétés
71,4 % des personnes interrogées ont décidé de réduire le budget « voyages d’affaires » à la demande de leurs ent reprises .
52,4 % d’entre el les déclarent que le volume et le budget affectés aux voyages d’affaires diminueront en 2009.
57,1% d’entre el les vont désormais privilégier les
conférences téléphoniques et 33% prévoit dorénavant d’effectuer leurs déplacements dans la journée. 42,9 % vont réduire les dépenses occasionnées lors des déplacements professionnels .
Le premier poste de réduction des coûts se fera au niveau des transports aériens puisque 88,9 % des personnes inter rogées déclarent désormais opter pour la classe économique. Idem pour le t rain avec la seconde classe. Les hôtels 2* sont désormais pri vi légiés (55,6 % des réponses ) .
L’organisation de séminaires semble moins êt re touchée puisque 61,1 % des sondés indiquent que la crise financière ne va pas changer leurs habitudes . Néanmoins, 71,4 % d’entre eux déclarent qu’ ils disposeront sans doute d’un budget plus rédui t et 28,6 % organiseront moins de séminaires ou de réunions hors de leurs locaux .
En 2009, 88,2 % des séminaires se tiendront sur le territoire français alors qu’en 2008, ce chiffre n’était que de 71,4 %.
Les personnes ayant organisé en 2008 un séminaire à l’étranger et revenant en France en 2009, déclarent à 60 % que la crise f inancière n’y est pour rien.
Du point de vue des hôtel iers…
85,1 % sont persuadés que les voyages d’affaires et l’organisation de séminaires seront impactés par la crise financière
73,8 % d’entre eux notent d’ores et déjà un taux de
réservation à la baisse ainsi qu’un raccourcissement de
la durée des séjours (38,1%) d’un point de vue des voyages d’affaires.
L’organisation de séminaires et le taux de réservation sont res tés stables pour 59,5 % des hôteliers interrogés mais tous les profils de sociétés sont touchés les grands groupes comme les PME déclarent à 75 % les hôteliers interrogés par HRS.
Il est donc indéniable que la crise financière aura un impact en 2009 sur les voyages d’affaires et l’organisation de séminaires. Néanmoins les entreprises semblent à ce jour n’avoir pas décidé de couper de manière drastique dans les
budgets alloués mais ont décidé d’être plus vigilantes et plus rigoureuses sur les frais et dépenses engagées. Elles vont opter pour des mesures conservatoires comme le passage obligatoire en seconde classe pour le train ou en classe économique en avion. Elles vont s’engager dans une politique de chasse aux gaspillages et aux dépenses non stratégiques tout en conservant les budgets nécessaires et obligatoires à leurs développements économiques, aux gains de nouveaux marchés dans une période tendue. On va sans doute revenir à un plus grand équilibre des choses et être parfois plus raisonnables et moins somptuaires.
Pour Olivier MOUCHET, Directeur de HRS France « Si l’impact de la crise financière sur les voyages d’affaires et l’organisation de séminaires est réel, il va également permettre aux entreprises de redéfinir leurs politiques en la matière et de se fixer de nouveaux objectifs en termes de gains financiers et d’économies d’échelles. Les professionnels du tourisme d’affaires vont être obligés de faire preuve d’imagination, d’inventer de nouvelles formules, de trouver de nouveaux ratios de qualité – prix afin de continuer à séduire les entreprises. L’imagination va donc être au pouvoir pour redonner à moindre coût un nouvel essor au marché ».
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