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Ritz-Carlton : l'empreinte du Lion

Ritz-Carlton : l'empreinte du Lion

Catégorie : Monde -
Article rédigé par la rédaction le 11-07-2008


Le groupe Ritz-Carlton vient de signer un accord de 10 ans avec Jean-Michel Cousteau, et son association Ocean Futures Society. En marge du programme « Give Back Getaways », destiné à impliquer les clients de la chaîne dans des programmes d\'aide communautaire, ce partenariat vise à étendre son projet d\'éducation au développement durable, « Ambassadeur de l\'Environnement » (AOTE). Qui dit mieux ?

L\'école de l\'environnement

C\'est au départ un programme de sensibilisation à l\'écosystème que Ritz-Carlton a voulu mettre en place, de concert avec Ocean Futures Society, une association à but non lucratif dédiée à la protection du milieu marin et à l\'éducation. Cet accord avec l\'hôtelier s\'inscrit dans le rôle que s\'est donné l\'association, de réaliser « des programmes éducatifs, mener des recherches et établir les principes d\'une politique éthique de la préservation de l\'environnement ». Destiné aux plus jeunes clients, son succès, notamment démontré par sa récompense comme « meilleur programme 2007 pour les Enfants » par Virtuoso*, a donné lieu à une extension des activités aux adultes. Lors de ces voyages, c\'est d\'ailleurs à la jeunesse que le président de l’association, Jean-Michel Cousteau, adresse ses discours. Et si l\'éducation reste le meilleur moyen de préparer l\'avenir, cela n\'empêche pas le fils du célèbre commandant d\'aller à la rencontre de responsables gouvernementaux ou de décisionnaires afin de créer un réel engouement.

Au cours de travaux dirigés, les clients sont amenés à découvrir les rouages de l\'éco-système, ainsi que les problèmes environnementaux qui se posent. Comme l\'explique Jean-Michel Cousteau, « par un travail préliminaire de proximité avec les communautés, après s\'être informé des besoins d\'éducation et des attentes en matière d\'environnement, l\'association travaille avec Ritz-Carlton pour concevoir des activités et des excursions. Celles-ci seront des exemples pratiques de la façon dont nous pouvons vivre en respectant l\'environnement et le développement durable ».

Mené principalement dans des hôtels insulaires de Ritz-Carlton, ce programme a été étendu notamment à l\'établissement chinois de Sanya, ouvert en avril 2008. « Les destinations sur lesquelles nous développerons le programme AOTE sont en cours d\'étude, mais le programme, sur 10 ans, comprendra des hôtels des Caraïbes, de l\'Asie et de quelques grandes villes », assure Simon F. Cooper, président et chef exécutif de la chaîne.

Vers des mesures généralisées ?

« Carbon Offset » de Six Senses, « We care » de Hilton, « Innovation Hotel », futur hôtel 100% bio d\'Intercontinental, la philosophie même de Per Aquum... Autant d\'élans au développement durable de quelques chaînes hôtelières, et qui ne font que confirmer la volonté grandissante des acteurs de l\'industrie de contribuer à la cause. Bénéficiant de plus ou moins d\'implication et de moyens, ces mesures oscillent encore entre écologie d\'économies, et véritable prise de conscience socioculturelle à l\'échelle d\'un secteur. Car si la baisse de consommation d\'eau, ou d\'électricité retardent l\'étendue de l\'empreinte écologique de certains établissements, c\'est avant tout l\'étendue de leurs dépenses énergétiques qui se vérifie. On peut souligner l\'effort politique des palaces azuréens qui, à l\'instar du parc hôtelier de luxe monégasque visent à une avancée associée aux décisionnaires politiques de la région. Mais nous sommes encore loin d\'une alliance mondiale de ce type, et pour cause. Car on est en droit de s\'interroger sur l\'impact d\'une réelle remise en question d\'un secteur par définition consommateur.

Une absence de réaction des hôteliers aurait été plus décevante, surtout pour les hôteliers haut de gamme, qui au delà d\'un service irréprochable, se félicitent régulièrement des valeurs humaines en vigueur. Et toutes ces mesures « environnementalistes » en sont des porte-drapeaux à l\'échelle de la Terre. Mais ne sont-elles pas l\'arbre qui cache la forêt...qu\'elles visent à sauver ?

Sonia Taourghi

*Réseau de professionnels du voyage spécialisé dans les destinations de luxe


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