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Groupe Barrière : Lancement d’un programme de formation pour les collaborateurs (France)

Émilie Cappai, directrice des Talents, présente les objectifs du Campus Barrière et ses objectifs

Groupe Barrière : Lancement d’un programme de formation pour les collaborateurs (France)

Émilie Cappai, directrice des Talents, présente les objectifs du Campus Barrière et ses objectifs

Catégorie : Europe - France - Carrières - Recrutement, emploi, formation
Article rédigé par Sarah Sergent le 25-11-2019


Le groupe Lucien Barrière vient de lancer Campus Barrière, un programme destiné à la formation, l’excellence et au rayonnement du groupe et des métiers de demain. 

Pour assurer un service sans faille, le groupe Barrière propose à ses collaborateurs une offre de formation optimale pour anticiper les évolutions du secteur, favoriser la mobilité interne et transmettre le savoir-faire et les valeurs du groupe à l'international. Émilie Cappai, directrice des Talents au sein de ce dernier, nous détaille les nombreuses facettes de la formation proposée, là où le talent et la détermination priment.
 

Vous êtes directrice des Talents au sein du groupe Barrière. En quoi consiste votre poste ?

Je travaille sur l’identification des potentiels et le développement des compétences. Je gère la carrière de nos collaborateurs et mets en place pour ces personnes des parcours professionnels adaptés et évolutifs, afin de les fidéliser au sein du groupe. Raison pour laquelle je suis en charge du Campus Barrière, accompagnée par une chargée de formation, plus un prestataire qui gère la partie administrative et logistique.
 

Quel est le profil de vos collaborateurs ?

La majorité de nos collaborateurs est autodidacte. Ils ne sont pas forcément tous issus de grandes écoles. En revanche, ils sont tous dévoués à leur métier, à nos clients. Il existe un véritable investissement de leur part.
 

Comment repérez-vous les talents ?

S’ils sont tous talentueux, nous privilégions néanmoins les profils capables de se remettre en question et de sortir de leur zone de confort. C’est le critère numéro un. Nous priorisons les personnes curieuses et qui vont de l’avant. Enfin, le sentiment d’appartenance à Barrière nous paraît indispensable pour avancer ensemble.
 

Comment détecter leur potentiel ?

Grace à l’entretien annuel d’abord et de questions ouvertes qui nous permettent de recenser leur motivation, leur volonté d’agir, les difficultés rencontrées et leur souhait d’évolution. Puis, les DRH régions, le DRH groupe et moi-même rencontrons les profils en entretien ainsi que leur manager respectif.
 

Quelles sont les valeurs propres au groupe Barrière ?

Le professionnalisme et l’engagement envers le groupe. Ce sont les deux plus grandes valeurs qui nous définissent.
 

Vous avez ouvert une école de formation en avril dernier ? Où se trouve-t-elle ?

Nous avions besoin en effet de rassembler la formation autour d’un vrai projet de développement des compétences. Par conséquent, nous avons créé le Campus Barrière avec l’ambition de créer des parcours certifiants et diplômants. La formation se fait directement au sein de nos établissements. Le but est de faire rencontrer nos collaborateurs pour créer une émulation, qu’ils viennent de l’hôtellerie, de la restauration ou du casino.
 

La création de cette école est-elle née d’un besoin de personnel plus qualifié ?

Cette création vise surtout à harmoniser les compétences. C’est un enjeu primordial de pouvoir transmettre le savoir-faire Barrière de façon homogène, jusque dans les régions et à l’international.
 

Comment la formation se présente-elle ?

En 2019, nous nous sommes davantage concentrés sur notre catalogue de formations pour répondre à des besoins opérationnels classiques : accueil, management, etc. Pour 2020, nous mettons en place actuellement des parcours certifiants, avec des Certifications de Qualification Professionnelle. Nous commençons également à travailler sur des parcours passerelles afin de proposer plus de transversalité d’une branche à l’autre. Nous sommes en train de recruter un formateur interne pour aller au plus près du terrain afin de transmettre au mieux l’expertise Barrière.
 

Combien de formations existe-t-il ?

Nous en avons 98. Certaines sont obligatoires comme celles concernant l’hygiène et la sécurité bien évidemment. Ces formations s’adressent aussi bien à la femme de chambre qu’au directeur général.
 

Quels sont vos objectifs en termes de formation ?

Nous travaillons à établir le business plan de l’ouverture d’un Centre de Formation d’Apprentis, prévu pour fin 2021, tout en respectant la réforme de l’apprentissage en cours. En tout cas, nous souhaitons avoir une politique d’apprentissage qui soit forte pour nos futurs élèves.
 

En plus de Pôle Emploi, avez-vous d’autres partenaires ?

Oui, en l’occurrence l’université d’Angers. Nous travaillons avec eux sur un parcours diplômant de Validation des Acquis et de l’Expérience, couplé avec une licence. Nous avons lancé la première promotion en 2019 et nous lancerons la seconde en février 2020. Nous continuons de nous rapprocher de différentes écoles comme l’Ecole supérieure internationale de Savignac et nous sommes encore en négociation avec d’autres établissements. Nous voulons une politique de formation qualifiante et professionnelle.
 

Avez-vous pu déjà identifier les métiers de demain ?

Une chose est sûre, quel que soit le métier, l’essentiel sera toujours de faire vivre un moment exceptionnel à nos clients. L’émotion prime sur la digitalisation des services. La qualité de nos prestations doit rester la même.
 

Quelles difficultés rencontrez-vous dans votre recrutement ?

Nous avons des métiers contraignants qui par conséquent ont un déficit d’image... Nous travaillons les week-ends, la nuit. Trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle est plus difficile que dans un autre secteur. Notre société a longtemps idéalisé les études supérieures, alors que nos métiers de l’hôtellerie, de la restauration et des casinos demandent davantage un savoir-être qu’un diplôme. Chez Barrière, nos cuisiniers par exemple n’ont pas forcément fait de grandes écoles. Il n’est pas nécessaire d’être un Meilleur Ouvrier de France pour être un bon chef.
 

Avez-vous une success story à nous raconter ?

Pour n’en citer qu’une, je vous parlerai d’Éric Michelet entré chez Barrière il y a 36 ans, comme gouvernant au Normandy et qui est aujourd’hui directeur du club de jeux qui a ouvert sur les Champs-Elysées, en septembre dernier. Pour l’anecdote, il fut le premier gouvernant masculin de France !
 

Vous communiquez enfin sur la “Planète Barrière” ? Pouvez-vous nous en dire plus ?

C’est le nom de notre politique Responsabilité Sociale des Entreprises. Nous avons aussi une politique de formation pour nos collaborateurs en situation de handicap et pour nos collaborateurs en général en vue d’optimiser l’accessibilité de nos clients. Nous venons d'ailleurs de signer notre 4e accord handicap. Cette démarche repose sur trois objectifs majeurs : d'une part favoriser l'embauche des personnes handicapées en facilitant l'intégration dans l'environnement de travail et l'accès aux locaux ; d'autre part garantir l'employabilité des collaborateurs en assurant la poursuite de leur activité au sein du Groupe ; enfin, développer des partenariats avec des entreprises protégées et adaptées et recourir à ces structures pour l'achat de biens, de sous-traitance ou de prestations de services.

A propos de l'auteur

Sarah est journaliste et photographe, spécialiste du tourisme et de l'industrie du luxe.


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