L'INRS et la Cramif à Equip'Hôtel (France)
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L'INRS et la Cramif à Equip'Hôtel (France)
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Catégorie : Europe - France -
Ceci est un communiqué de presse sélectionné par notre comité éditorial et mis en ligne gratuitement le 09-11-2010
L’INRS et la Cramif pour l’Assurance Maladie - Risques Professionnels au salon EQUIP’HOTEL 2010
Du 14 au 18 novembre
stand (Hall 3, n° B052)
La rénovation : Une opportunité de préserver la santé et la sécurité au travail
La Cramif et l'INRS vous accueilleront sur leur stand (Hall 3, n° B052)
Vous y découvrirez :
- des exemples d'actions concrètes menées dans des hôtels et auxquelles des membres de direction, des gouvernantes, des femmes de chambre et des lingères ont collaboré pour apporter des améliorations,
- des informations sur le document unique, l'évaluation des risques, les accidents du travail et les maladies professionnelles,
- les nombreuses brochures et CD Rom traitant de prévention dans ce secteur d'activité,
- les aides financières de la Cramif pour des projets d'investissement dans les cafés, hôtels, restaurants.
LE CONTEXTE ACTUEL DE RENOVATION :
UNE OCCASION DE REAGIR
La mise aux normes incendie (2011), l'accessibilité des personnes handicapées (2015), les exigences environnementales et la nouvelle classification (2012) obligent les hôteliers à rénover leurs établissements.
Cette rénovation ne peut réellement se concevoir, aujourd'hui, sans une prise en compte, non seulement des besoins de confort de la clientèle, mais aussi des conditions de travail des équipes d'accueil, de mise en propreté et d'entretien.
Un accompagnement de la réflexion et de la mise en oeuvre est indispensable pour les petites et entreprises, qui représentent la majorité dans le secteur. En effets, un projet de rénovation mal élaboré peut déboucher sur l’apparition de nouveaux problèmes.
Témoignages
Voici quelques témoignages d’hôteliers illustrant cet état de fait :
« J’ai remplacé la moquette par du parquet. Maintenant, les femmes de chambre passent toujours l’aspirateur mais en plus elles passent la serpillère». « En installant des parois et des portes en vitrage clair à la place de rideaux de douche, j’ai multiplié par deux le temps de nettoyage de mes salles de bains ». Cet exemple a entrainé l’embauche de personnel supplémentaire.
Autre récit : « Le groupe international à qui appartient l’hôtel a choisi des meubles en palissandre protégés par une plaque de verre. Pour les nettoyer lorsqu’elles sont salies par l’écoulement de liquide ou simplement la pollution, il faut retirer les objets présents sur le meuble, retirer la plaque, la poser à l’envers sur le lit, nettoyer le dessous, nettoyer le meuble, remettre en place la plaque et nettoyer le dessus. Avec à chaque manipulation, non seulement le risque de chute des objets ou de la plaque (bris, blessure…), mais aussi celui de pincement des doigts lors de la remise en place. A cela s’ajoute la perte de temps induite par cette opération, parfois aggravée par le besoin de faire appel à une autre personne lorsque les plaques sont grandes et lourdes ».
Ces quelques expériences malheureuses montrent bien que les travaux de rénovation ne devraient être entrepris qu’après mûre réflexion afin d’anticiper les conséquences et de prévoir des aménagements favorisant les conditions de travail.
C’est dans cette optique que l'INRS, la CRAMIF et le réseau des professionnels de la prévention pour la santé et la sécurité des personnels (caisses régionales d'assurance maladie, services de santé au travail ...) apportent leur aide aux projets de rénovation ou de conception.
Ainsi, pour reprendre l’un des exemples exposés ci-dessus, en cas de pose de plaque de verre de protection, il faut éviter le verre clair et/ou assurer une parfaite étanchéité à l’air et aux liquides pour éviter la salissure sous la plaque et les manipulations par le personnel.
Les travaux de rénovation peuvent également être l’occasion de repenser l’organisation du travail.
Trouver un espace ou une niche pour les chariots de linge encombrant les couloirs en modifiant les circuits « propre et sale », par exemple.
Bien d'autres améliorations peuvent s'envisager selon l'ampleur de la rénovation.
DES ACTIONS CONCRETES
Partant de constats de difficultés de recrutement et d'atteintes à la santé de leur personnel, des hôtels ont choisi de mener des réflexions sur les situations de travail.
Des démarches, proposées par les contrôleurs CRAMIF avec l’appui de l’INRS et soutenues par des directions motivées, ont été engagées.
La prévention des risques professionnels est basée sur une démarche participative qui permet de rechercher dans les situations de travail les causes d’atteinte à la santé et de proposer des mesures de prévention pour les supprimer ou en diminuer l’impact. Trois étapes essentielles s'inscrivent dans le temps :
1- MOBILISER : informer, expliquer et s'accorder pour agir ensemble, lors d’une réunion de sensibilisation pour l’ensemble du personnel réunissant cadres et employés de différents secteurs (hébergement, gestion, maintenance…), par exemple.
2- INVESTIGUER : prendre connaissance des risques potentiels et constituer un groupe « référent» interne formé à l'analyse des situations de travail pour identifier les sources de difficultés et rechercher des moyens pour les réduire.
3- TRANSFORMER:définir les moyens de prévention et d’amélioration (solutions techniques et/ou organisationnelles), les mettre en oeuvre et évaluer les résultats.
Dans ces actions les solutions mises en oeuvre ont amélioré à la fois les conditions de travail et la qualité de la prestation hôtelière.
- Les stagiaires ont retenu : la richesse des communications dans le groupe, la découverte d’une méthode d’approche des risques et la possibilité de trouver en interne des solutions adaptées à leur situation de travail ; par exemple des outils d’aide au nettoyage, des ateliers d’expression, une étude sur l’organisation des offices d’étage…
- L’hôtel a retenu : la capacité de son personnel à se mobiliser sur un projet transversal, l’importance des conséquences des décisions commerciales, qualitatives, techniques… sur l’activité de travail de chacun.
Au delà d’une méthode, la démarche permet de regarder le travail différemment.
La réussite de telles actions est étroitement liée à la volonté et à l’implication de la direction.
Remarque : partant d'une problématique et d'une démarche identique, les choix de solutions se sont avérés différents pour chaque hôtel.
Ces actions ont été complétées par :
- Une approche des métiers de femme de chambre, de lingère et de réceptionniste
Les études ergonomiques et les actions conduites dans des hôtels volontaires ou confrontés à des projets spécifiques ont permis d'identifier les caractéristiques des métiers et les éléments à prendre en compte pour améliorer les situations et réduire les risques.
- Une approche de la « Pénibilité du travail des femmes de chambre »
Basée sur le constat médical de l'état de santé d'une population de femme de chambre, l'étude physiologique fait apparaître une sollicitation cardiaque élevée lors de l'activité des femmes de chambre.
- Un diagnostic de l'organisation du travail en binôme des femmes de chambre
Le diagnostic réalisé dans un hôtel pratiquant le travail en binôme et un hôtel où l'expérimentation n'a pas été satisfaisante a permis d'identifier les conditions favorisant la mise en place de cette organisation et les freins à anticiper.
- Une étude sur l’évolution des métiers et des organisations
Réalisée dans un hôtel volontaire, cette étude a reçu le soutien de trois laboratoires du département « Homme au Travail » de l’INRS : Physiologie, Biomécanique et Organisation / Changement / Production. La première phase d’état des lieux se poursuit avec l’accompagnement de l’hôtel dans sa réflexion sur l’évolution de son organisation du travail.
- Un accompagnement de la rénovation d’un hôtel Parisien
Un diagnostic de quelques jours a été pris en charge par l’INRS afin de recueillir des informations sur les modalités pratiques des rénovations. Il a porté sur les chambres témoins et a permis de proposer les ajustements techniques et organisationnels nécessaires pour que le travail se réalise de manière optimale.
La CRAMIF a pris le relai pour accompagner les équipes de travail dans l’appropriation des changements et la recherche d’améliorations de l’organisation et des conditions de travail.
La nouvelle brochure « repères pour la rénovation d’hôtels » - ED 6082 sera présentée le stand INRS / L’Assurance Maladie - Risques Professionnels.
Ce document a été élaboré à partir des exemples rencontrés et d’une enquête réalisée par l’UMIH auprès de ses adhérents ayant rénové leur hôtel, par un groupe composé de différents professionnels.
Il s’adresse aux hôteliers pour les aider à élaborer le cahier des charges de leur projet de rénovation (expression des besoins, exigences, contraintes…), aux Maîtres d’ouvrage (propriétaires des locaux) et aux concepteurs (Maîtres d’oeuvre, Bureaux d’études…), sans oublier les préventeurs susceptibles d’accompagner les hôteliers.
L’objectif est d’intégrer dès la conception du projet, certains principes et exigences pour réduire
la pénibilité du travail et éviter les accidents et maladies professionnelles du personnel d’exploitation de l’hôtel. Intégrer ces principes et exigences permet aussi de contribuer à la performance globale de l’établissement.
Deux autres nouvelles brochures seront disponibles sur le stand INRS / L’Assurance Maladie
- Risques Professionnels :
Réceptionniste en hôtellerie – ED 6081
Le réceptionniste est la première et la dernière personne que rencontre le client de l’hôtel. Il joue un rôle essentiel dans l’image que ce client retiendra. Il est également au carrefour des services et par conséquent le poste clé du fonctionnement de l’établissement. Sa mission comporte une extrême variété de tâches allant de la réservation à la facturation des séjours des clients. Elle peut aussi, dans certains hôtels, exiger une véritable polyvalence et inclure des tâches complémentaires habituellement confiées à des métiers tels que : concierge, voiturier, portier, bagagiste, liftier, chasseur, groom, … voire barman ou serveur.
La qualité de son travail dépend de la situation dans laquelle il est amené à exercer son métier.
Repérage des risques en restauration collectives
– ED 6075
Cet ouvrage fait suite au guide « Conception des cuisines de restauration collective » édité par l’INRS en juin 2007 sous la référence ED 6007.
Il a pour objectif d’aider les chefs d’entreprises, employeurs, exploitants et gérants à identifier les risques professionnels dans leurs établissements afin qu’ils puissent mettre en place des moyens de prévention.
Il présente :
- les enjeux de la prévention des risques professionnels dans le secteur de la restauration collective sur les plans réglementaire, humain et financier ;
- un rappel de la démarche d’évaluation des risques dans laquelle s’inscrit l’étape du repérage des dangers ;
- une aide au repérage des situations dangereuses dans ce secteur, présentée sous forme de séries de questions assorties de propositions d’actions de prévention.
Et toujours les brochures pour la prévention des risques :
- Femme de chambres et valet dans l’hôtellerie – ED 991
- Lingère, linger et équipier dans l’hôtellerie – ED 6033
- La restauration traditionnelle – ED 880
- La restauration rapide – ED 933
- La distribution de boissons en consommation hors domicile – ED 892
- Livraison de boissons dans les cafés, hôtels, restaurants et discothèques - ED 915
L'ENVIRONNEMENT DE LA PREVENTION DES RISOUES PROFESSIONNELS EN FRANCE
Préserver la santé et la sécurité des salariés n'est pas seulement une obligation légale pour chaque entreprise, mais une exigence sociale, la société étant devenue plus sensible aux multiples risques auxquels elle est confrontée.
Placée sous la responsabilité du ministère chargé du travail, la prévention des risques professionnels est un système dual, avec d'un côté les pouvoirs publics et de l'autre la Sécurité sociale, plus précisément la branche AT- MP (Accidents du Travail et Maladies Professionnelles).
Etat et partenaires sociaux se réunissent au sein du Conseil supérieur de la prévention des risques professionnels.
L’Assurance Maladie - Risques Professionnels en bref
Grâce à ses trois missions complémentaires : prévenir les risques, indemniser les victimes et tarifer les entreprises, l’Assurance Maladie – Risques Professionnels développe une gestion globale des risques auxquels sont confrontés les salariés et entreprises de l’industrie, du commerce et des services.
A savoir : En 2009, l’Assurance Maladie – Risques Professionnels assurait près de 18.9 millions de salariés et 2.3 millions d’établissements
Au sein de l’Assurance Maladie - Risques Professionnels,
• La Cnamts élabore et met en oeuvre la politique de gestion des risques ; à ce titre, elle pilote, anime et coordonne l’activité des organismes en vue d’harmoniser les pratiques et créer une véritable dynamique.
• Les 101 Cpam et 4 CGSS instruisent les déclarations d’accidents de travail et de maladies professionnelles (AT/MP) en liaison avec le Service Médical et elles indemnisent les victimes et leurs ayants droits.
• Les 16 Carsat (ex. Cram) et les 4 CGSS développent et coordonnent la prévention des risques professionnels dans leur circonscription. Elles aident les entreprises et les branches professionnelles à évaluer leurs risques et les conseillent sur les actions de prévention à mettre en oeuvre. Elles calculent et notifient le taux de cotisation de chaque établissement.
Les actions en commun entre organismes locaux et régionaux se développent, qu’il s’agisse par exemple de prévenir la désinsertion professionnelle des victimes d’AT/MP ou de faciliter la reconnaissance des maladies professionnelles.
L’Assurance Maladie – Risques Professionnels finance deux organismes qui l’assistent notamment dans sa mission de prévention :
• L’INRS (Institut national de recherche et de sécurité) lui apporte ses connaissances et son savoir-faire dans quatre domaines : les études et recherches, l’assistance, la formation et l’information ;
• Eurogip analyse les évolutions des risques professionnels au niveau communautaire et au sein des différents pays de l’Union Européenne.
En savoir plus
www.risquesprofessionnels.ameli.fr
www.eurogip.fr
L'INRS : Institut National de Recherche et de Sécurité
Notre métier : rendre le votre plus sûr L’INRS constitue un pôle de compétences pluridisciplinaires sur la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles dont les missions sont :
- mieux identifier, connaître et faire connaître les dangers et les risques professionnels présents et futurs ;
- analyser leurs conséquences pour la sécurité, la santé et le bien être de l’homme au travail ;
- concevoir, développer et évaluer les moyens de prévention des risques dans l’entreprise.
Disposant d’une palette de compétences variées (ingénieurs, techniciens, médecins, ergonomes, toxicologues mais aussi journalistes, formateurs, documentalistes, juristes…), l’INRS oeuvre pour la prévention des risques professionnels par le biais de cinq modes d’action complémentaires, à savoir les études et recherches, l’assistance, la formation, l’information ainsi que la communication.
Les domaines de compétences de l’Institut couvrent à la fois les risques physiques (bruit, vibrations, ondes électromagnétiques), chimiques (solvants, poussières…) et biologiques (de type infectieux, immunoallergiques…), mais aussi les risques de type psychosocial tel que le stress et les risques organisationnels.
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