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BILAN DE L'ÉTÉ 2025 : UN MARCHÉ TOURISTIQUE GLOBALEMENT MOROSE, MAIS DES CONTRASTES RÉGIONAUX MARQUÉS (France)
L'euphorie olympique est retombée : l'été 2025 a été globalement morose pour le tourisme français. |
Catégorie : Europe - France - Économie du secteur
- Chiffres et études
Ceci est un communiqué de presse sélectionné par notre comité éditorial et publié gratuitement le lundi 01 septembre 2025
 Crédit photo © MKG Consulting Derrière ce recul, des destinations surprises se sont distinguées et les vacanciers n’ont pas renoncé à s’évader, parfois en se serrant la ceinture.
Selon les données de MKG, sur les 7 premières semaines, l’activité des hôtels, résidences de tourisme et villages vacances a reculé a reculé de -9,2% par rapport à l’été 2024.
Paris et l’Île-de-France n’ont pas retrouvé leur niveau d’avant Jeux Olympiques et plusieurs grandes métropoles ont souffert de la comparaison avec l’an dernier et son calendrier exceptionnel : -10% à Lyon, -6% à Marseille, -27% à Lille.
Certaines villes ont néanmoins bien résisté. Nice et Cannes affichent respectivement +6% en 2025 et près de +20% en deux ans, portées par des investissements majeurs dans l’offre hôtelière, de nouveaux établissements haut de gamme et un repositionnement réussi. Lille a également tiré son épingle du jeu, avec un RevPAR en forte progression par rapport à 2023, grâce notamment au départ du Tour de France qui a retrouvé son statut d’événement moteur.
Les littoraux ont connu une saison positive (+5% de RevPAR), soutenus à la fois par la fréquentation et par une hausse modérée des prix. La montagne signe l’une des meilleures performances (+7,5% tous massifs confondus et +9% dans les Alpes du Nord), confirmant sa montée en puissance estivale. Normandie et Bretagne se sont également distinguées (+8,5% et +10% de RevPAR), bénéficiant à la fois du passage du Tour de France et d’une météo favorable.
Plus largement, l’été 2025 a confirmé le dynamisme des destinations secondaires : intérieurs ruraux, villes moyennes et Sud-Est ont gagné en attractivité auprès des clientèles loisirs. À l’international, le même phénomène s’observe, avec Madrid et Barcelone en recul tandis que la côte basque espagnole et l’Andalousie progressent.
La fréquentation en France est ressortie en hausse de +1,2 points par rapport à l’été dernier. Une légère progression obtenue au prix d’une baisse des tarifs. Les arbitrages liés au pouvoir d’achat se sont traduits par des dépenses maîtrisées : recul du taux de captage des petits-déjeuners des clients d’hôtels en province (-1,3 points), baisse des recettes dans le segment économique, alors que le haut de gamme et le luxe, soutenus par les clientèles internationales, poursuivent leur croissance.
« Les vacanciers ont tenu à partir mais avec un budget quotidien plus contraint. On observe une volonté forte de préserver les vacances, perçues comme essentielles, tout en ajustant les dépenses annexes », souligne Vanguélis Panayotis, CEO de MKG.
 Crédit photo © MKG Consulting
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