INTERVIEW - ANTOINE JAILLET : « IL EST TRÈS DIFFICILE AUJOURD'HUI DE RECRUTER DES TALENTS »
Directeur des opérations du groupe Bulldozer, dont le siège est basé à Dubaï, Antoine Jaillet a pour objectif de hisser les marques du groupe vers les sommets. |
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INTERVIEW - ANTOINE JAILLET : « IL EST TRÈS DIFFICILE AUJOURD'HUI DE RECRUTER DES TALENTS »
Directeur des opérations du groupe Bulldozer, dont le siège est basé à Dubaï, Antoine Jaillet a pour objectif de hisser les marques du groupe vers les sommets. |
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Interview réalisé par Guillaume Chollier le 24-03-2022
Depuis sa création en 2011, Bulldozer Group a ouvert avec succès des marques en collaboration avec des restaurateurs renommés et des lieux de vie nocturne en vogue.
À Dubaï comme à Monte-Carlo, Gaia, Shanghai Me ou Cipriani ont su s’imposer comme des adresses incontournables, mêlant fine gastronomie et service de grande qualité. Ces établissements offrent à leur clientèle une expérience incomparable grâce à des prestations à la carte, un environnement luxueux et une atmosphère unique.
Directeur des opérations du groupe Bulldozer, Antoine Jaillet dresse, pour le Journal des Palaces, le portrait d’un groupe singulier, pour lequel gastronomie et luxe ne sont pas de vains mots. Ce diplômé de l’Institut Vatel de Lyon, promotion 2006, nourrit également de grandes ambitions pour cette entité, qu’il entend imposer comme le « leader mondial de la restauration de luxe ».
Le Journal des Palaces : Qui a été créé Bulldozer Group ?
Antoine Jaillet : Bulldozer a été créé par Evgeny Kuzin et Maxim Vlasov, il y a maintenant plus de 10 ans, à Dubaï. Au départ, ce groupe avait pour vocation le management d’établissements de nuit. Mais très vite, le groupe a souhaité se développer et a saisi l’opportunité d’ouvrir des restaurants.
Quel est le positionnement de vos restaurants et bars ?
Aujourd’hui, nous sommes les leaders d’établissements haut gammes et de marques incroyables comme Gaia, Shanghai Me, ou bien Cipriani, situés pour la plupart à Dubaï, mais également à Riyad ou à Monte Carlo. D’autres établissements du groupe Bulldozer ouvriront prochainement à Doha (Gaiai et Shanghaï Me en 2022), à Londres (Gaia en 2023) et de nouveau à Dubaï. L’objectif commun de chacune de ces marques est de permettre à nos clients de vivre une expérience unique. Nous avons pour ambition de devenir le leader mondial de la restauration de luxe.
En quoi les diverses marques du groupe se distinguent-elles de la concurrence ?
Nous nous démarquons par le choix très strict sur la qualité de notre matière première. Notre philosophie de travail nous conduit à ne tolérer aucun compromis en la matière. Chaque jour, à Dubaï et à Monaco, nous accueillons plus de 3.000 clients. Pour cela, je suis extrêmement fier de l’ensemble de nos collaborateurs qui forment une équipe incroyable, dont les valeurs constituent un véritable plus pour les marques du groupe. Attention du détail et sens aïgu de l’accueil sont profondément gravés dans l’ADN de Bulldozer. Chez nous, l’hospitalité n’est pas un vain mot !
Pourquoi avoir choisi Dubaï comme base principale pour implanter vos établissements ?
Dubaï est une terre d’accueil : hommes d’affaires, sportifs, touristes et locaux s’y côtoient. L’énergie ici est incroyable. Ces ingrédients en faisaient une destination de choix pour nous y implanter et s’est naturellement imposée. Dubaï est aussi une terre d’opportunités que le groupe a souhaité saisir.
Quels sont les prochains pays dans lesquels vous souhaitez vous implanter ?
Nous souhaiterions dans un premier temps nous implanter de façon durable en Europe : l’Italie, l’Espagne et la France sont des destinations qui nous séduisent. Dans un second temps, nous souhaiterions pénétrer des marchés en Asie et en Amérique du Nord.
Où souhaiteriez-vous vous implanter en France ?
La France est une place forte de la gastronomie. Nous partageons une vraie synergie avec nos clients français qui nous réclament sur des lieux comme Saint-Tropez ou Courchevel. C’est pourquoi, nous espérons pouvoir nous y installer prochainement !
Quelle est votre stratégie en matière de recrutement ?
Nous avons plusieurs approches, pour plusieurs besoins, en ce qui concerne les restaurants existants. Nous avons également défini une stratégie précise avec notre équipe de chasseurs de têtes et HR. Enfin, nous participons à des portes ouvertes et des salons, et organisons des e-séminaires.
S’agissant du développement, nous formons les cadres en interne, nous avons développé également une académie en ligne pour la connaissance de nos équipiers. Enfin, nous travaillons en étroite collaboration avec plusieurs écoles hôtelières et lycées hôteliers.
Rencontrez-vous des difficultés à recruter du personnel qualifié ?
Sans parler des qualifications, il est très difficile aujourd’hui de recruter des talents ! Notre industrie du service et du luxe est belle. Pour y évoluer, il faut être passionné, avec des convictions fortes, donner pour ensuite recevoir. Nous avons la chance de nous adresser à des clients qui aiment se faire plaisir et qui ont des moyens pour cela. Dans ce secteur d’activité, tous les ingrédients sont réunis pour s’épanouir. Pour autant, trouver un collaborateur prêt à s’investir durablement dans une carrière dans la restauration de luxe reste un challenge.
Qu’avez-vous mis en place pour attirer les talents ?
Nous leur offrons tout d’abord une rémunération attractive, bien supérieure à la moyenne nationale. De plus, nous proposons des primes sur les objectifs et sur la qualité de service. Nos employés bénéficient également de remises au sein des restaurants du groupe, d’un programme de formation en ligne attractif et de mesures de promotion en interne.
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