Le Journal des Palaces

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INTERVIEW – GIUSEPPE VINCELLI, DIRECTEUR GÉNÉRAL DU CARLTON CANNES – A REGENT HOTEL : « NOUS AVONS AMENÉ LA MODERNITÉ TOUT EN RESPECTANT L'HÉRITAGE ET LA CULTURE » (France)

« Je crois qu'avec les services que nous avons créés, les espaces que nous avons améliorés, voyageurs et locaux peuvent profiter de notre destination »

INTERVIEW – GIUSEPPE VINCELLI, DIRECTEUR GÉNÉRAL DU CARLTON CANNES – A REGENT HOTEL : « NOUS AVONS AMENÉ LA MODERNITÉ TOUT EN RESPECTANT L'HÉRITAGE ET LA CULTURE » (France)

« Je crois qu'avec les services que nous avons créés, les espaces que nous avons améliorés, voyageurs et locaux peuvent profiter de notre destination »

Catégorie : Europe - France - Interviews - - Interviews
Interview réalisé par Vanessa Guerrier-Buisine le 09-06-2023


Le renouveau de l'hôtel Carlton Cannes – A Regent Hotel est signé Tristan Auer. L’architecte d’intérieur a œuvré des mois durant en collaboration avec l’architecte cannois Richard Lavelle, les architectes des Bâtiments de France et plus de 170 corps de métier, pour rendre son âme à l’hôtel de luxe le plus légendaire de La Croisette. Un travail remarquable a été mené pour respecter l’héritage et l’histoire du palace et l’emmener dans une dimension moderne et expérientielle.

Ici, la magie d’une rénovation parfaitement orchestrée opère. Des lieux emblématiques, intérieurs et extérieurs, ont été totalement créés, et donnent pourtant l’illusion d’avoir toujours été là, d’être ancrés dans l’histoire des lieux.

Le moindre détail vient sublimer l’héritage, à l’instar de la terre battue qui lèche le comptoir de la réception, renvoyant au cours de tennis en terre battue installé sur le parvis de l’hôtel, lors de sa création en 1913, ou de la garde-robe des collaborateurs, comme les jupes plissées portées en réception, dont le bleu évoque la robe portée par Grace Kelly dans La main au collet.

Le groupe propriétaire de l’hôtel, Katara Hospitality, a investi généreusement, plus de 350 millions d’euros, pour redonner son lustre d’antan à cette icône de l’hôtellerie cannoise. Sa splendide rénovation vient non seulement flatter les collaborateurs de l’hôtel, mais c’est toute la destination cannoise qui s’enorgueillit de cette réouverture tant attendue.

Dès l’entrée, place à la splendeur des colonnes de marbre d’origine, à l’espace, et à la chaleur d’un accueil assuré par des lobby ambassadeurs, qui orientent les visiteurs vers la réception ou les autres points névralgiques du Carlton. Jardin, C Club Fitness & Spa, piscine à débordement, centre de conférences, restaurants, tearoom, bar, plage, etc. autant d’espaces qui ont transformé l’hôtel Carlton en véritable destination au cœur de Cannes.

Deux nouvelles ailes sont venues parfaire l’écrin. Elles accueillent non seulement les « résidences », des appartements de 80 à 500 m², mais également le centre de conférences et le C Club Fitness & Spa, une bulle de bien-être et de santé de 900 m², dédiée aux voyageurs et aux membres, où trône un ring de boxe pour une expérience disruptive sur la Croisette.

Nouvel éden du Carlton, la cour intérieure concentre toutes les attentions. Un jardin de 2.000 m², complanté de 22.000 végétaux méditerranéens et un espace piscine renforcent l’atmosphère apaisante du Carlton. L’art de vivre de la Belle Époque est subtilement évoqué à travers un péristyle d’inspiration italienne qui invite à la promenade et à la quiétude.

332 chambres et suites, décorées avec finesse dans des tons de crème à terracotta, dont 72 avec vue sur la mer viennent parfaire ce nouveau tableau, entre néoclassicisme, Belle Époque et modernité absolue. Au septième étage, au niveau de la mythique coupole, quatre suites signature viennent créer un cocon exclusif pour accueillir les clients les plus privilégiés. La suite Katara complète les suites Grace Kelly, Cary Grant et Kirk Douglas, qui peuvent être reliées pour ne former qu’un espace privatif.

Le Journal des Palaces a pu pénétrer dans le Carlton Cannes A Regent Hotel, et en a appris un peu plus, à la faveur d’une rencontre avec son directeur général, Giuseppe Vincelli.

Journal des Palaces : Que vous évoque le nouveau Carlton ?

Giuseppe Vincelli : Notre architecte, Tristan Auer, et les architectes des Bâtiments de France, ont réalisé un travail extraordinaire. Ce qui me donne le sourire au quotidien, c’est l’impression que je ressens, que l'espace que nous avons créé existe depuis toujours : le jardin, le péristyle, la piscine, le bar, etc. Alors que tous ces lieux n’existaient pas.

Le bâtiment était différent, l’espace extérieur était juste une zone de service. Aujourd’hui, c'est un lieu extraordinaire. Nous avons, d’un côté, l'effervescence de la Croisette, et de l'autre côté, la sérénité de notre jardin. C'est la lumière qui domine, la lumière du sud qui pénètre par nos baies vitrées qui arrivent jusqu'au jardin et la lumière du jardin qui entre dans le lobby.

Aujourd’hui, les clients continuent à demander la vue mer, mais dès qu’ils arrivent, ils découvrent le nouveau Carlton et demandent une vue jardin.

Quels objectifs vous ont été fixés à l’occasion de cette réouverture tant attendue ?

Notre ambition était tout d'abord de respecter l’histoire et la culture de l’hôtel. Le risque était de trahir l'héritage que nous avions alors. Cela aurait été une erreur très grave. Mais, nous souhaitions aussi nous projeter dans le futur. Pour cela, il fallait donc respecter d'où nous venions pour montrer où nous voulons aller. C'est simple à dire, complexe à réaliser.

La seconde chose, c'était de créer un hôtel qui devient une destination, où les gens arrivent à dire « je vais au Carlton à Cannes » et non pas « je vais à Cannes ». C’était déjà un peu le cas, mais il nous manquait des ingrédients. L’ajout de ce jardin, la piscine, les résidences, forment un concept de vie différent, qui nous a conduits à créer une destination avec spa, fitness, restaurants aux thématiques différentes.

Nous étions déjà la référence, le phare de la Croisette. Ça, c'est une chose. Devenir une destination en est une autre. Je crois qu'avec les services que nous avons créés, les espaces que nous avons améliorés, voyageurs et locaux peuvent profiter de notre destination.

Quels sont les corps de métiers, les artisans ou artistes qui sont intervenus pendant les travaux ?

170 corps de métiers nous ont accompagnés dans notre aventure. Des artisans de Mouans-Sartoux ont créé le comptoir en céramique du bar et de la conciergerie. Nous avons cherché à valoriser le savoir-faire local, les artisans locaux et d'ailleurs.

Des artisans sont intervenus pour créer entre autres les lustres ou encore les œuvres d’art en forme de papillons à chaque étage, qui font référence aux nœuds papillons portés sur le tapis rouge du Palais des Festivals.

Y a-t-il des innovations technologiques que vous avez ajoutées au fil du projet de rénovation, pour rester en avance sur les autres établissements cannois ?

Nous avons tout d’abord complètement refait la globalité des réseaux. Nous avons installé de la domotique dans toutes les chambres, dans tous les espaces communs.

Nos clients peuvent faire leur check-in, via une tablette, depuis la réception, le salon, la terrasse, le bar, la plage, etc. De nombreuses études ont été menées, sur l’avant, pendant et après séjour, pour améliorer l'expérience de l'arrivée, pour réduire l’expérience transactionnelle.

En chambre, la domotique favorise le bien-être des clients. Il y a un réglage de la climatisation en fonction des habitudes, qu’il s’agisse de l'air conditionné ou du chauffage, à tout moment de l’année.

Pourriez-vous nous parler de votre nouveau centre dédié aux évènements ?

Je pense que nous avons aujourd’hui l’outil de travail le plus beau de la Côte d’Azur, avec notre centre de conférences. Notre raisonnement a été « sérénité, mais fonctionnalité ».

Le travail a été colossal sur le plan technique, avec un travail fondamental sur la lumière pour reproduire une lumière naturelle. Lorsque l’on est dans cet espace de réunion, le tissu qui reflète la lumière, une mèche métallique au plafond, et le puits de lumière avec son jardin vertical qui amène la vraie lumière du jour, créent une atmosphère naturelle à moins 16 mètres sous le niveau de la mer.

Par ailleurs, 24 points d’accroche, de 500 kilos chacun, permettent de personnaliser totalement l’espace, pour des défilés de mode ou autres. Autre point fort du lieu, aucune colonne ne vient perturber l’espace. Toute la domotique présente vient servir l’expérience.

Une rampe permet d’acheminer une voiture, alors que le centre est au troisième sous-sol de l’hôtel. Imaginez, lors d’un gala, le VIP qui donne le discours arrive en voiture ou à moto.

Par ailleurs, imaginez l’expérience des mariages et autres évènements festifs. Vous avez profité d’un bon dîner au grand salon, vous avez admiré un feu d'artifice à la plage et vous descendez ensuite faire la fête en sous-sol, sans déranger le moindre client, puisque tout est insonorisé.

Quelles sont les autres surprises du nouveau Carlton ?

Le restaurant Rüya, qui propose une cuisine anatolienne, une cuisine très vaste, riche, est lancé. Tous les plats que nous servons au Rüya, viandes, poissons, légumes, sont sublimés par les épices, et sont créés pour être partagés. Le restaurant inclut un four à pide, pour une cuisson traditionnelle du pain telle qu’elle est réalisée en Turquie, en Iran, en Géorgie, etc. Nous avons développé cela dans un esprit du partage.

Ainsi l’hôtel est néoclassique, Rüya est anatolien et festif. Cette ambiance festive encourage la décontraction et l’élégance. Un DJ anime les soirées dans ce cadre.

Il y a de grandes chances que Rüya soit ouvert à l'année. Il jouit d’une terrasse et d’un accès privé sur la Croisette, c'est un restaurant qui casse les codes, car c'est le jour et la nuit par rapport à ce que nous connaissons à Cannes.

Vous ouvrez également un spa ?

Il y a, en effet, l’ouverture de notre C Club Fitness & Spa. Un lieu qui est absolument différent de ce que vous vous attendez à trouver dans un hôtel. Dans la plupart des hôtels, il y a une salle de sport avec de l'équipement, en fonctionnement « help yourself ».

Nous avons créé un concept qui est ouvert aux membres externes et aux clients de l’hôtel. Il inclut des salles de cours collectifs et de coaching privé. Les personnes qui adorent être membres d’un fitness club ont besoin d’une routine personnalisée, il est donc nécessaire d’avoir cette offre. Nous avons même une salle avec un ring de boxe et un coach, qui propose une expérience unique ici.

Nous avons évidemment un spa avec des cabines individuelles et doubles. Nous n’avons pas choisi de nous associer à une marque en particulier, car nous avons privilégié une palette de produits adaptée aux besoins de nos clients. Certaines marques sont holistiques, d’autres sont expertes dans les soins du visage, etc., donc nous avons décidé d’offrir à nos clients le luxe de choisir les produits qu’ils souhaitent.

Le C Club est notre club, qui nous permet de choisir les marques cosmétiques qui nous permettront d’être différents des autres.

Et, les deux nouvelles ailes du Carlton, la partie Résidences ?

La partie « Résidences », réservée aux suites, inclut des appartements de 80 m² à 1.000 m² (appartement + terrasse, NDLR), qui complètent les appartements du septième étage de 200 à 600 m², que nous avions déjà dans l’hôtel. Ces appartements bénéficient d’une cuisine, pour que les chefs puissent offrir un service exclusif à ces clients, dont certaines avec une entrée de service pour l’accès à ces cuisines. D’autres jouissent d’un ascenseur privatif.

Il y a une vraie demande. Certains ne souhaitent pas vivre l’expérience hôtel à 100% mais aiment les services hôteliers. C’est un nouveau produit qui offre l’opportunité aux clients, qui louaient déjà des appartements à côté du Carlton pour venir profiter de nos services, de vivre pleinement l’expérience Carlton.

C’est une offre encore rare en France, surtout sur la Côte d’Azur.

Concernant la sécurité et intimité des clients, qu’a-t-il été prévu dans les suites les plus exclusives ?

Nous avons des protocoles de service, mais préférons préserver une discrétion sur cet aspect. Ces protocoles évoluent selon les délégations. La sécurité d’une célébrité diffère de celle des chefs d’État, etc. Nous nous adaptons et nous offrons la possibilité à tous ces services de sécurité, de bénéficier des équipements spécifiques et nécessaires.

Quel est votre lieu favori dans ce nouveau Carlton ? Pour quelle raison ?

Il y en a trois... J'adore vraiment le jardin, cette sensation de sérénité. Certaines zones du jardin nous permettent de voir la mer, par effet, de transparence. Ainsi, c'est une vraie cette réussite. Nous avons eu la chance d’être accompagnés par des architectes paysagistes qui nous ont aidés à créer cette oasis de paix. C’est un lieu de vie que nous n'avons pas uniquement créé pour les clients de l’hôtel. Nous invitons les gens à entrer, le péristyle est une promenade qui apaise.

Le second spot que j'adore est notre cocktail bar, le Bar 58, car il amène cette petite touche de décadence, liée au néoclassicisme du bâtiment. Ses lustres magiques, la matière travaillée de manière extraordinaire, comme le marbre de l’entrée, qui est complété par un laiton sur la façade du bar, ou les miroirs qui font écho au sol. Par ailleurs, la petite cheminée à vapeur crée une ambiance lumineuse extraordinaire dans ce mélange d’expériences. Le balcon du bar, en céramique recouverte de résine, qui rappelle les couleurs de la feuille d’eucalyptus (très présente dans le sud de la France), avec le vert pâle, le rose et le marron. Le tout crée une harmonie.

Enfin, je pense que nous avons réellement réussi à éliminer ce côté transactionnel de notre réception. Nous avons créé le vide quand on rentre. Vous pouvez entrer dans 98% des hôtels du monde, il y a toujours une table avec des fleurs, qui sont une barrière. Nous avons souhaité éliminer cette barrière, et être accueillants. Vous avez un espace qui est « vide », mais pas réellement, car vous voyez les colonnes que nous avons récupérées, les lustres, avec une perspective unique au centre.

Quels sont vos marchés cibles ? Quels profils de clients sont attendus au Carlton ?

Durant l’année, l’Europe reste notre marché principal, à la fois en MICE et en loisirs. Nous avons également une forte participation des marchés d’Amérique du Nord (États-Unis et Canada). Le marché asiatique existe, mais reste mineur par rapport aux autres.

Nous accueillons bien sûr des délégations du Moyen-Orient, qui arrivent d’Arabie Saoudite, du Liban, du Qatar ou encore d’Égypte.

Comment l’hôtel répond-il aux attentes des voyageurs, loisirs et affaires ?

Aujourd'hui, le comportement des voyageurs a changé et ils profitent des déplacements professionnels, de leur business, et en même temps peuvent revenir, le soir ou l'après-midi, pour un apéritif ou même pour un business informel, ici, au bar ou dans le jardin. C’est pour cela que nous avons placé des tables tout au long de péristyle, qui sont très isolées. Nous avons ainsi créé des lieux confidentiels, un peu intimes.

Les voyageurs qui veulent profiter d’un moment de solitude, à lire un livre, sans être sollicités, peuvent se réfugier dans le jardin, et s’ils désirent le moindre service, il leur suffit de faire un geste pour qu’un de nos collaborateurs vienne les servir.

La plage est également un lieu qui répond aux attentes, à tout moment de l’année. En janvier, des clients nous réclamaient des transats après leurs déjeuners.

Comment ont réagi vos clients au moment de découvrir le nouveau Carlton ?

Je vous donne un exemple, j'ai vécu l'hôtel avant. Il avait besoin d'être remis en état et j'ai été là durant les travaux, donc durant la transformation avec le port du casque, des bottes, etc. Deux jours avant l’ouverture, je me suis vraiment contraint à faire un « reset » pour oublier tout ce passé. J’ai essayé de marcher comme un client, à J-1, lorsque tout était nettoyé. Je suis sorti, je suis resté une petite demi-heure sur la Croisette, le soir, tard, vers 22h30. Lorsque je suis entré, comme un enfant, j'ai eu cette impression de « Wow », j’étais touché.

Le jour de l’inauguration, après le protocole d’ouverture, je me suis mis de côté, et j'ai observé le visage des clients qui entraient et découvraient l’hôtel. Et, c'est ce que je fais depuis l’ouverture. Tout le monde entre et fait « Wow ». Les clients nous disent que nous avons amené la modernité tout en respectant l'héritage et la culture. C'est la sensation que j'ai, et que j’observe chez les clients.

Et vos collaborateurs ?

Ils sont la raison pour laquelle un hôtel est beau. Un architecte, des moyens financiers, des bureaux d'études ont l'expertise etc, mais le capital humain est essentiel.

Durant la fermeture, nous leur avons offert l'opportunité de travailler à la plage pour qu’ils restent engagés. Nous avons réalisé un plan de formation, qui s’est étendu de 2022 à 2023, incluant l’excellence relationnelle, l’engagement émotionnel, avec la création de notre promesse, vis-à-vis de nos clients. Nous avons énormément travaillé tous les aspects de l’engagement émotionnel dans le parcours client, avant, pendant et après le séjour. Ça a été un investissement financier très lourd, mais nous en sommes fiers.

Le fait d’avoir du personnel loyal est très précieux, même si nous sommes toujours en recherche de saisonniers.

Comment définiriez-vous l’hôtellerie de luxe ?

Aujourd’hui le luxe est défini par le temps et l’espace, qui ne valent rien sans un engagement émotionnel lié au service.

Quel conseil donneriez-vous à un jeune qui souhaite évoluer dans le secteur de l’hôtellerie de luxe ?

Je conseille d’avoir envie de servir, et de sortir de sa zone de confort. D’avoir le courage d’apprendre des langues et de voyager. L’hôtellerie de luxe vous permet de voyager dans une dimension différente, mais il faut se poser la question : « Ai-je envie de faire plaisir ? ».

NDLR : depuis cette rencontre, c'est Carlo Stragiotto qui est devenu le nouveau directeur général du Carlton Cannes - a Regent Hotel

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A propos de l'auteur

Journaliste experte de l’hôtellerie de luxe et inspirée par les femmes et les hommes qui l'incarnent, Vanessa aspire à valoriser et sublimer la beauté et l’élégance des palaces à travers ses écrits. “Dans un palace, la simplicité sert la quête de l’excellence” admire-t-elle.


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