ANEPHOT : BIENTÔT EN CONGRÈS À PARIS (France)
Après une rentrée réussie, l’Association Nationale des Écoles Privées d'Hôtellerie et de Tourisme (ANEPHOT) tiendra son 38e congrès annuel à l’école d’Albert de Mun du 28 au 30 novembre prochain. |
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ANEPHOT : BIENTÔT EN CONGRÈS À PARIS (France)
Après une rentrée réussie, l’Association Nationale des Écoles Privées d'Hôtellerie et de Tourisme (ANEPHOT) tiendra son 38e congrès annuel à l’école d’Albert de Mun du 28 au 30 novembre prochain. |
Catégorie : Europe - France - Économie du secteur
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Article rédigé par Christopher Buet le 08-11-2023
Une fois n’est pas coutume, la rentrée a été synonyme de reprise du travail et l’Association Nationale des Écoles Privées d'Hôtellerie et de Tourisme (ANEPHOT), après l'été et le repos mérité comme les écoles, a repris son rythme de croisière et lancer une nouvelle année scolaire avec ce qu’elle comporte de défis.
Une rentrée positive pour l’association dirigée par Esther Milland, à la tête en parallèle de l’école hôtelière et lycée hôtelier du Renouveau à Saint-Genest-Lerpt dans la Loire, qui se félicite de voir des effectifs solides. « La rentrée s’est plutôt bien passée dans les écoles hôtelières puisque nos classes sont plutôt bien remplies. C’est positif, les jeunes ont encore envie de faire ce métier. Nous avons toujours du monde en cuisine, mais cette année peut-être plus en service. Pendant de nombreuses années, on disait que le service était compliqué et même s’il n’y a pas abondance, nous avons plus de jeunes en salle », a-t-elle indiqué au Journal des Palaces.Trois jours pour réfléchir et oserDes jeunes en nombre et pour lesquels l’association doit s’organiser pour leur offrir les meilleures conditions d’études et des perspectives. Aussi, l’ANEPHOT va profiter de la fin d’année pour tenir son 38e congrès annuel et réunir ses membres. Un an après avoir été à Arras, tous sont conviés à Paris au sein des locaux de l’école Albert de Mun du 28 au 30 novembre prochain.
Trois journées d’échanges et de travail avec pour fil conducteur "Oser le changement et paris d’avenir". « Nous allons réfléchir à oser le changement et travailler autrement. C’est vrai pour les professionnels, mais aussi pour nous, avec le besoin peut-être d’apporter les choses différemment au sein des écoles pour préparer les jeunes. Nous devons nous remettre en question, car le rapport des jeunes au travail a changé », justifie la présidente de l’ANEPHOT qui voit là l’occasion de convoquer les expériences de terrain de chacun pour dessiner de nouvelles perspectives pédagogiques et professionnelles.Retenir les jeunesPar sa position, l’ANEPHOT assure le lien entre les différentes institutions (Éducation nationale) et les acteurs professionnels comme le GHR. « Le travail en réseau est primordial et nous devons être capables de le déployer au moins au niveau régional, car c’est dur au niveau national. Les réalités selon les régions ne sont pas toujours les mêmes. L’autre objectif sera d’être présent auprès des partenaires et des professionnels pour répondre à leurs besoins. Avancer et travailler ensemble va être un des gros enjeux du moment et de l’année », explique Esther Milland.
Pour la partie régionale, l’association s’organisera par groupe avec des réunions régulières quand le conseil d’administration se chargera de la partie plus institutionnelle avec cinq à six réunions à son programme. Autant d’efforts avec un seul but : entretenir la motivation des jeunes générations. « Le besoin des uns et des autres, c’est de trouver du monde. Il faut trouver un moyen ensemble de faire en sorte que les jeunes aient envie de continuer le métier. Après les écoles hôtelières, ils font quatre - cinq ans dans le métier et nous les perdons ensuite. C’est une réalité et il faut trouver peut-être des moyens de travailler différemment pour que ça ait du sens, d’amener des concepts nouveaux », conclut-elle.
Une réflexion qui s’accompagne d’une réforme du lycée professionnel, entrée en vigueur à la rentrée, qui induit quelques changements dont la rémunération des lycéens en stage ou la mise en place de nouvelles formations et d’une année de terminale su mesure. « Le point phare est la rémunération à venir des jeunes en stage. Il faudra le mettre en place et voir comment cela fonctionne. Nous aurons les premiers éléments en janvier », pointe Esther Milland. De quoi occuper les débats entre les membres de l’ANEPHOT.
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