FERRANDI PARIS, NOUVEAU MEMBRE DE LA CONFÉRENCE DES GRANDES ÉCOLES (CGE) (France)
Ferrandi Paris est devenue l'une des deux premières écoles de gastronomie et de management hôtelier à rejoindre l’association française, lui ouvrant ainsi de nouvelles perspectives de développement. |
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FERRANDI PARIS, NOUVEAU MEMBRE DE LA CONFÉRENCE DES GRANDES ÉCOLES (CGE) (France)
Ferrandi Paris est devenue l'une des deux premières écoles de gastronomie et de management hôtelier à rejoindre l’association française, lui ouvrant ainsi de nouvelles perspectives de développement. |
Catégorie : Europe - France - Carrières -
Recrutement, emploi, formation
Article rédigé par Christopher Buet le 05-07-2023
Ferrandi Paris aura à présent son rond de serviette à la Conférence des grandes écoles (CGE), une association qui fête son 50ᵉ anniversaire et compte près de 300 membres dont 240 grandes écoles (ingénieurs, management, hôtellerie, architecture, art, politique…) qu’elle représente auprès des pouvoirs publics. En marge de la réélection de Laurent Champaney (directeur général d’Arts et Métiers) au poste de président, la prestigieuse école de gastronomie et de management hôtelier a vu son adhésion validée par le conseil d’administration de l’association créée en 1973, réuni en assemblée générale, le 20 juin dernier.
« C’est un honneur et une consécration car la CGE réunit des écoles très haut de gamme. Il n’y avait pas d’école de l’industrie hôtelière ou d’arts culinaires, alors être la première de notre domaine d’activité affiliée à la CGE, c’est la consécration de notre excellence académique, mais aussi la possibilité de représenter notre filière et ses acteurs au sein d’une association influente et susceptible de créer des liens entre différentes industries », s’est ému Richard Ginioux, directeur général de Ferrandi Paris avant de poursuivre. « Pour Ferrandi, c’est extrêmement important d’être reconnu car nous sommes historiquement une école des arts culinaires, qui s’est progressivement diversifiée au service en restauration, à l’hôtellerie, à l’hébergement, la sommellerie, puis s’est diversifiée vers le management C’est révolutionnaire de nous intégrer. »
En plus de l’excellence de son cursus académique, Ferrandi Paris a été promue pour son sens de l’innovation, ses initiatives pédagogiques, ses collaborations avec les membres de la CGE mais aussi son intégration au tissu économique et la formation des professionnels du secteur. Autant de critères indispensables pour prétendre rejoindre ce cercle privé des grandes écoles françaises.Une procédure longue et expérimentale
Cette décision met fin à près d’un an d’attente pour Ferrandi Paris qui avait déposé sa candidature à l’été 2022 dans le cadre d’une procédure expérimentale et devient ainsi l’une des deux premières écoles du secteur à rejoindre la CGE, en compagnie de l’Institut Lyfe, anciennement connue sous le nom d’Institut Paul Bocuse. « La CGE entend ainsi marquer son ouverture à quelques établissements de très grande qualité », explique le communiqué actant cette double intégration, ainsi que celles de quatre autres écoles (Institut Catholique d’Arts et Métiers - ICAM, École Supérieure d’Agro-Développement International – ISTOM, École d’Ingénieur de l’Air, de l’Espace et de la mobilité durable – IPSA, et École nationale supérieure d’architecture Paris-Val de Seine – ENSA).
Pour autant, cela fait bien plus longtemps que Ferrandi Paris entend s’inviter à la table des Grandes Écoles françaises. « Une douzaine d’années », juge au bas mot Richard Ginioux qui date cela à la création du premier des deux bachelors de l’école, avec une accélération lors de la mise en place du Master of Science (MSc) en 2017. Un travail de longue haleine récompensé. « Nous étions déjà une grande école par notre engagement, le niveau d’excellence de nos formations, celui de nos professeurs, de nos partenaires et les carrières de nos diplômés. Maintenant, c’est officiel », s’est-il réjoui, félicitant au passage la nouvelle équipe académique qui a porté le dossier final, Christophe Estay (directeur académique), Rodolphe Bardot (responsable du MSc in Hospitality Management) et Céline Nasution (responsable académique des bachelors).Un nouveau diplôme en 2025 ?Si Ferrandi Paris se félicite d’être à présent reconnue comme « la Grande école des arts culinaires », l’établissement parisien n’entend pas s’arrêter là et voit dans cette intégration une opportunité pour continuer à se développer. « Ça nous permet d’envisager des ponts avec des écoles dans des domaines connexes au nôtre ou de créer des synergies sur de nouveaux programmes. Nous pourrons aussi nous adresser sans complexe aux écoles les plus prestigieuses pour nouer des partenariats de recherches, d’échanges de formateurs ou la construction de programmes commun », se projette l'ancien photographe devenu dirigeant.
Néanmoins, ce dernier reste encore prudent et rappelle qu’aucune discussion concrète n’a été entamée avec d’autres établissements de la CGE. À la différence du partenariat avec l’université chinoise de Tsinghua qui va se concrétiser en novembre 2023 avec l’ouverture d’une formation autour d’un projet numérique. « Nous travaillons déjà sur des projets avec la diffusion de nos modules », avance Richard Ginioux qui sait qu’intégrer la CGE ouvre des portes mais impose aussi certains investissements. « Dans de nouveaux programmes post-bac pour montrer que nous sommes un acteur dynamique du supérieur, dans la recherche avec le recrutement de nouveaux professeurs, dans la montée en compétences de tous nos formateurs, la responsabilité, la pédagogie, l’engagement éthique », liste le dirigeant.
Alors que les recrutements pour étoffer les équipes de chercheurs ont déjà commencé, Ferrandi Paris planche sur la définition de son futur diplôme. « Nous comptons être au rendez-vous en 2025 avec un nouveau programme supérieur, sans doute un MSc. Début 2024, nous passerons à l’étape de conception », borne Richard Ginioux. Une manière de fixer un nouveau cap à ses équipes et de dessiner l’avenir académique de son école qui entre dans le grand monde, et espère être suivi par d’autres du secteur. « Cela va ouvrir la porte à de nouvelles écoles de l’excellence comme la nôtre avec un ADN professionnel et nous ne serons sûrement pas la dernière. »
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